La maison pour rien, 2018

Camille Hervouet

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Camille Hervouet, «La maison pour rien», 2018, photographie : Camille Hervouet
Camille Hervouet, «La maison pour rien», 2018, photographie : Camille Hervouet
Camille Hervouet, «La maison pour rien», 2018, photographie : Camille Hervouet
Camille Hervouet, «La maison pour rien», 2018, photographie : Camille Hervouet
Camille Hervouet, «La maison pour rien», 2018, photographie : Camille Hervouet
Camille Hervouet, «La maison pour rien», 2018, photographie : Camille Hervouet
Camille Hervouet, «La maison pour rien», 2018, photographie : Camille Hervouet

La maison pour rien, 2018

Avec La maison pour rien*, construite par mon père et détruite par moi, je prends le prétexte de la transmission d’une histoire professionnelle familiale, pour ouvrir mon obsession de l’espace habité, vers une perspective nouvelle.

La forme de cette maison est simple et moyenne, elle pourrait ressembler à toutes les maisons, ou à celle de mon enfance, bâtie par mon grand-père. Elle est blanche et brute, comme un écran de projection pour nos désirs d’habitats. Elle ne résiste pas à mes coups de masse qui la dispersent et la font disparaître. Il n’en demeure que des images et une reproduction plus petite, que j’ai fabriquée.

Il s’agit essentiellement de faire se croiser les idées et les formes qui habitent ma recherche artistique, autour du lien à l’habitat et de la photographie. Ainsi, je poursuis mon questionnement sur les contradictions et les tensions qui traversent mon travail : la maison et la photographie comme sujet, objet et symbole, réelle et fantasmée, présente et absente, construction et reste.

*Titre proposé par Édouard Hervouet, plâtrier-staffeur.