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Un été à Fontevraud

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Hélène Delépine, «Visuel du projet "L'éphémère et l'éternel"», 2023, Un été à Fontevraud, photographie : Hélène Delépine © ADAGP, Paris, 2023
Jean Baptiste Janisset, «Vers l’infini et au-delà 2.0», 2023
Pierrick NAUD, «La parade des échappées», 2023, Céramique émaillée, Un été à Fontevraud, ADAGP, Paris, 2023, photographie : Emmanuel Ligner

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Exposition collective

Pierrick Naud, Hélène Delépine, Vincent Mauger, Jean-Baptiste Janisset, Michaela Sanson Braun, Sylvain Le corre, Fabien Merelle, Vincent Olinet, Nicolas Daubanes
Abbaye Royale de Fontevraud, Fontevraud-l’Abbaye
17.06.23 — 17.09.23
Inauguration le samedi 17 juin à 15h

Les artistes en résidence à l’Abbaye se réapproprient le temps long dans leurs œuvres, avec brio et originalité. Que ces créations soient de pierre, de bois ou de bronze, les mains des artistes qui les ont dessinées, sculptées, ou modelées, ont toutes été guidées par un même esprit, celui de révéler l’histoire de l’Abbaye royale de Fontevraud par le prisme de ce nouveau parcours d’art.

Les oeuvres installées dans le cadre du parcours d’art dans l’abbaye seront visibles tout l’été et jusqu’au 17 septembre 2023.

Vous êtes invités à une déambulation au coeur du parcours d’art dans l’abbaye et ses jardins pour découvrir les différentes installations des artistes plasticiens. Les oeuvres ont été produites en résidence entre septembre dernier et ce mois de mai.

Hélène Delépine crée une architecture en hommage au lieu de pèlerinage qu’aurait pu être l’Abbaye si Robert d’Arbrissel avait été canonisé. Son travail de céramique représente divers points de vue de l’Abbaye qui articulent fiction et réalité.

Habillant une charrette à foin de moulages en plomb reproduisant les décors prélevés sur le site de l’Abbaye, Jean-Baptiste Janisset imagine un véhicule destiné à voyager vers l’au-delà, à mi-chemin entre carrosse médiéval et voiture futuriste.

La construction monumentale de Vincent Mauger évoque les différentes strates d’architecture qui composent le site aujourd’hui. Par l’assemblage de plaques de contreplaqué, l’artiste reconstitue la perception de son souvenir de l’Abbaye.

Inspiré par la disparation des décors et l’absence de sculptures dans une partie des niches de l’Abbaye, Pierrick Naud s’approprie ces vides. Il y installe des figures, dessinées ou modelées en céramique, qui semblent alors parader dans les lieux.