trame horizontale, dimensions variables
Colonne, copeaux de peinture, Ø 18 × 30 cm
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le projet vise à démaquiller un white cube, racler la peinture au sol pour en (re)découvrir partiellement l’aspect originel. la trame hexagonale du carrelage retrouvé devient base pour extruder une colonne. Celle-ci est composée de la totalité des résidus générés en amont.
« C’était une “sculpture” dans la mesure où elle se trouvait matériellement sur le sol, dans une galerie d’art, et avait pour fonction d’être regardée par le public. Mais elle était en même temps très éphémère, […] elle était aussi un geste anticapitaliste primaire : la déplacer n’aurait eu aucun sens, un collectionneur ne pouvait pas l’acheter, elle ne pouvait être que là où elle était.»
Victor Burgin (entretien avec Tony Godfrey au sujet de l’œuvre Photopath) | 1982