89 Rubans, 2001

Etienne Poulle

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Etienne Poulle, «89 Rubans», 2001, photographie : droits réservés
Etienne Poulle, «89 Rubans», 2001, photographie : droits réservés
Etienne Poulle, «89 Rubans», 2001, photographie : droits réservés
Etienne Poulle, «89 Rubans», 2001, photographie : droits réservés
Etienne Poulle, «89 Rubans», 2001, photographie : droits réservés
Etienne Poulle, «89 Rubans», 2001, photographie : droits réservés
Etienne Poulle, «89 Rubans», 2001, photographie : droits réservés

89 Rubans, 2001

Festival de Chaumont-sur-Loire avec Sabine Nebelung, Sylvaine Dallot, Etienne Poulle

Rubans revisite la mosaïculture : les plantes ne restent pas au sol, elles virevoltent autour de nous et nous permettent une autre approche de ce qu’elles sont. Changer d’angle, de point de vue sur nos parterres fleuris.

La “broderie”” traditionnelle sage, posée, devient tissu, étoffe, puis ruban, et elle s’emballe. Elle nous entoure, nous enveloppe, on ne la regarde plus de haut, mais on y entre. Les plantes investissent le projet à leur façon, avec leurs particularités.

Ces rubans, c’est pour nous l’occasion de chambouler un vieux tapis, regarder à l’envers, introduire des plantes nouvelles.
Donner à voir partout et plus seulement par terre.
Chaque ruban évoque une digression de la mosaïculture classique :

Le ruban “frou-frou” prend à revers l’aspect tissu, très ras, très maîtrisé. Les plantes n’en font qu’à leur tête, racontent leur propre histoire et nous emmènent dans un univers de sensations.

L’imprimé présente les plantes classiques de sorte qu’on les regarde différemment, qu’on les approche jusqu’à pouvoir les toucher et on les découvre pour ce qu’elles sont. Le motif très régulier au départ, se distord avec la perspective.

Le ruban Intense échappe au système où la fleur n’existe que pour la couleur asservie au motif. L’utilisation du monochrome met en valeur les variations subtiles des formes et des nuances d’une multitude d’espèces.