Ça me rappelle quelque chose, 2011

Carole Rivalin

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Carole Rivalin, «Ça me rappelle quelque chose», 2011, photographie : droits réservés
Carole Rivalin, «Ça me rappelle quelque chose», 2011, photographie : droits réservés
Carole Rivalin, «Ça me rappelle quelque chose», 2011, photographie : droits réservés
Carole Rivalin, «Ça me rappelle quelque chose», 2011, photographie : droits réservés
Carole Rivalin, «Ça me rappelle quelque chose», 2011, photographie : droits réservés
Carole Rivalin, «Ça me rappelle quelque chose», 2011, photographie : droits réservés
Carole Rivalin, «Ça me rappelle quelque chose», 2011, photographie : droits réservés

Ça me rappelle quelque chose, 2011

Hub Nantes

L’installation proposée sur le blockhaus du Hub à Nantes est une structure, un volume in situ.
En effet l’architecture singulière d’un blockhaus amène Carole Rivalin sur le domaine de ces préoccupations premières qui sont d’ ordre formelle et architecturale.
L’artiste nous montre un volume linéaire, un cadre en bois reprenant le périmètre de l’architecture qui l’accueil, en le surélevant.
Ainsi cette proposition englobe l’ensemble du Blockhaus. Elle se trouve pausée au sol à la base même du bâtiment, elle s’élève sur les côtés par deux obliques pour retrouver une parallèle horizontale au sol sur le toit.
C’est avant tout un jeu de forme et de matériaux qui s’annonce entre deux éléments. L’un architectural qui s’impose comme une masse, un volume plein, d’un gris très fort presque noir et l’autre un carré linéaire de couleur clair.
Cette imbrication de deux éléments soulève une dualité, qui se rapproche d’un tracé, d’un dessin.
On retrouve également dans cette installation, le travail de circulation, de déambulation présent dans le travail de l’artiste. En effet ici le corps du spectateur se doit de se déplacer afin d’appréhender la totalité de l’oeuvre exposée.
L’architecture d’un Blockhaus se caractérise par sa forme minimale, c’est un bloc de béton, ce geste de construction est fort et imposant par sa radicalité et évidemment on ne peut oublier le pourquoi de cette architecture.
D’où le titre « ça me rappelle quelque chose… » Une histoire passée que l’artiste n’a pas connu mais présent dans l’histoire de l’humanité.
Cette intervention plastique est avant tout un geste de l’artiste, qu’elle souhaite proche d’une immédiateté, un tracé de l’ordre de la construction brute.