Exposition Nyu Chu

Eva Gerson

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Eva Gerson, «Exposition Nyu Chu», photographie : droits réservés
Eva Gerson, «Exposition Nyu Chu», photographie : droits réservés
Eva Gerson, «Exposition Nyu Chu», photographie : droits réservés
Eva Gerson, «Exposition Nyu Chu», photographie : droits réservés
Eva Gerson, «Exposition Nyu Chu», photographie : droits réservés
Eva Gerson, «Exposition Nyu Chu», photographie : droits réservés
Eva Gerson, «Exposition Nyu Chu», photographie : droits réservés
Eva Gerson, «Exposition Nyu Chu», photographie : droits réservés
Eva Gerson, «Exposition Nyu Chu», photographie : droits réservés

Exposition Nyu Chu

Ce projet est une installation visuelle et sonore construite en parallèle avec l’écriture d’un roman policier poétique. Il est divisé en plusieurs parties se déroulant dans des villes différentes. La première partie se déroule pendant le « Voyage à Nantes 2017», un tueur en série sévit sur les parcours d’art contemporain de l’été. La deuxième partie a été réalisée lors de ma résidence au centre d’art KuBa à Sarrebruck, Allemagne. La troisième partie se déroule à Sapporo, Japon.
Je réaliserai la quatrième partie à la Cité internationale des arts à Paris au début de l’année 2018. L’ensemble du projet va se développer sur une année.
À chaque partie du récit son installation, au KuBa à Sarrrebruck « Collection Noire » et à partir du 11 décembre « Ny? ch? » à S-Air à Sapporo.

Parallèlement à l’écriture je réalise des pièces sonores. Les sons sont prélevés dans les lieux réels cités dans le récit. Une scène sans image qui utilise les particularités sonores du paysage, d’un lieu.
J’ai également écrit une chanson pour le personnage principale Blair Jablonski « expert en fluorescence et en art contemporain ». Il emprunte son nom à Alexandre Jablonski qui développa la fluorescence dans les années 1920. La chanson (réalisé en collaboration avec l’artiste Antonin Gerson) marque le lien entre les différentes parties du récits. Elle est présentée sortant d’un cendrier de rue recouvert du récit qui se déroule en Allemagne.

« Nyu chu », c’est avant tout un point d’acupuncture, numéro E17, dont l’usage est interdit car il présente des risques d’œdème et d’ulcération . Il est situé au milieu du téton. Son nom chinois est Ruzhong. L’installation porte son nom, un premier indice sur le meurtre qui a eu lieu à Sapporo. Au sol avec les bandes jaunes utilisées dans toute la ville pour accompagner les mal voyants, on peut lire entre les bandes « tout droit » et « stop » : E17. C’est un indice au sens double : le numéro du point interdit et un point précis sur une carte. Dans tous les éléments de cette installation on est entre le corps et la rue. La voiture, centrale, rassemble la signature de Jablonski et la pièce sonore Tuning mortel .
Le poster à disposition sur les caisses de consigne de bière est une scène du récit censuré, Jouir avec deux aiguilles et une pierre chaude. J’ai appliqué un tampon normalement utilisé pour cacher des informations avant de les jeter.
Censuré car élément de l’enquête – Censuré car pornographique.
Pour découvrir ce texte il faut scanner le QR code. La pièce sonore sera disponible le temps de l’exposition et disparaîtra ensuite.
Le mur d’affiche s’offre au spectateur comme un accrochage sauvage, regroupant les différents éléments scientifiques et visuels liés au récit. Wild Nyu Chu est une carte rassemblant les différentes preuves. Cette installation nous plonge au cœur d’une enquête de Jablonski, où personne n’est à l’abri d’une fausse piste.