Killing Me Softly, 2003

Laurent Moriceau

1/14
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés
Laurent Moriceau, «Killing Me Softly», 2003, photographie : droits réservés

Killing Me Softly, 2003

FRAC Basse-Normandie, Pavillon Normandie, quai Caffarelli, Caen

Killing Me Softly est l’oeuvre qui à précédé Found and Lost #1.  Les intentions du travail sont les mêmes.

Réalisée dans un moment de convivialité autour de la dégustation d’une réplique de son corps, la performance Found and Lost #1 (« trouvé et perdu ») aborde la question de la consommation comme rituel social investi de valeurs symboliques. Elle évoque le cannibalisme, acte consistant à ingérer le corps d’un individu après sa mort, dans le but d’intégrer et de perpétuer son esprit et son âme. Laurent Moriceau interroge ainsi la fonction du corps de l’artiste dans l’espace social, en tant qu’outil et lieu de transitions et de diffusions. Laurent Moriceau utilise des matériaux précaires et consommables. Des verres de vins représentant l’équivalent en volume du corps d’une femme (Eva, Eva, 1996-1997), aux petites répliques en savon à son effigie, qu’il offre à différentes personnes (Found and Lost #2, 2010) ; il s’agit chaque fois d’une parcellisation, voire d’un anéantissement métaphorique de l’œuvre et – par extension – de l’artiste lui-même.