Les calaisiennes, 2017

Manuia Faucon

1/5
Manuia Faucon, «Les calaisiennes», 2017, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les calaisiennes», 2017, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les calaisiennes», 2017, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les calaisiennes», 2017, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les calaisiennes», 2017, photographie : droits réservés

Les calaisiennes, 2017

50 × 65 cm

série de 4 aquarelles sur papier

La série des calaisiennes est née d’une volonté de décliner le motif de la maison, récurrent dans mon travail, dans sa forme la plus précaire et la plus ambivalente.
La tente, habitat nomade par essence renvoie aujourd’hui à des registres antinomiques qui se côtoient pourtant dans notre quotidien: celui des vacances, des loisirs de masses et de la société de consommation, et celui des laisser pour compte et plus récemment des phénomènes migratoires.
Tirées de photos de presse prises dans la jungle de Calais ou sous le périphérique parisien, ces aquarelles de tentes aux couleurs criardes sur fond de paysages indéfinis sont aussi bien prétextes à la peinture (composition colorée, drapé..) que constat ironique d’une transformation sociétale.