Les CLIMATS II, 2011

Jean-Marc Savic

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Jean-Marc Savic, «Les CLIMATS II», 2011, photographie : droits réservés.

Les CLIMATS II, 2011

Quimper invited by eDS collectif

film 14:22

Il est temps aujourd’hui d’abandonner nos représentations optiques héritées de l’antiquité …….

La fonction fabulatrice des primitifs est une bonne résistance à la séduction diligentée par les cultures thérapeutiques

Envisager l’objet comme un animal inhabituel pourrait ouvrir des voies nouvelles et prometteuses de recherche dans les domaines des sciences cognitives

“Saluez puis écoutez !”

Le triple cycle du sujet se fonde dorénavant sur :

les influences des expériences antipathiques

l’abandon des phases oniriques

l’introversion végétative

La caverne intra utérine est notre premier espace universel. Elle est notre nuit exquise.

Les figures de la modernité sont à rechercher dans l’esthétique pitoyable de la résolution.

La surestimation des modèles  utilitaires produit un espace de domination de la fonction sur la possibilité du sens.

L’homme est un animal qui panique dans l’espace.  

La forme majeure est une ouverture vers l’errance dans l’incompréhensible.

L’aptitude première de la préhension de l’homme est la main qui lâche.

La sculpture est un objet qui tente de se rapprocher de l’animal en produisant un repli de sens dans l’espace.

L’espace de la sculpture, territoire d’une pensée relationnelle, est un espace de perception où la main objective son sujet.

La distance est le problème qui se pose à la conscience pour mesurer l’espace entre la sculpture et le vivant.

La répétition des phonèmes de notre langage par une machine animale est une farce que soumet le règne animal au processus sapiensique de voilement.

L’application systématique d’outils logiques adaptés à la réalité de l’objet plonge l’animal dans un obscure oubli.

L’horreur du calcul, c’est le pouvoir qu’il a de légitimer l’objet impensable.

L’infinité du monde est contenue dans l’élasticité du lien entre le sujet et l’objet.

Le chant est une piste du mythe qui nous absorbe dans l’animal.

L’heure est au sacrifice enthousiaste. Il crée un cercle de résonance où les individus ne se risquent plus aux dangers biologiques de la présence.

Le placement des personnages dans la scène se détermine par leur niveau de pathologies de la coquille.

L’humanité est une forme d’objet dont l’intimité est bruyante.

Le travail silencieux de l’espèce fabrique un continent perdu.

Se protéger de la relativité générale est un délire animal.

La convenance de l’harmonie appelle des territoires qui fondent une histoire, où l’espèce hallucine sa filiation avec le visage de la passion.

L’homo custodito invente par la dépression les nouvelles formes de don de soi.

Le monde est plus simple. Les systèmes complexes de l’intériorité sont résolus. Le sujet est réveillé. Que reste t-il à dévorer ?