Les limites du cavalier 2020

Pierrick Naud

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Pierrick Naud, «Les limites du cavalier 2020», photographie : droits réservés
Pierrick Naud, «Les limites du cavalier 2020», photographie : droits réservés
Pierrick NAUD, «Les limites du cavalier», 2020
Pierrick Naud, «Les limites du cavalier», 2020
Pierrick Naud, «Les limites du cavalier», 2020
Pierrick Naud, «Les limites du cavalier», 2020

Les limites du cavalier 2020

Galerie Vachet-Delmas (Sauve)

Pierrick NAUD est un conteur. En noir et blanc et dans des jeux de superpositions, il invente des histoires singulières, où il réunit des personnages, souvent sans hiérarchie comme cette jeune personne coiffée d’un papillon ou ce personnage dont le haut du corps a disparu et qui tient une tête d’animal.

Cette imagerie fournie est issue d’une banque d’images multiples, qu’il constitue au cours de ses déambulations dans des ouvrages ou sur internet. Il fabrique alors rapidement des collages ou des montages avant de passer à l’étape la plus longue et la plus aboutie de son travail : le dessin.

L’artiste procède par série, et la galerie Vachet-Delmas présente des oeuvres issues de trois séries ; L’hypothèse des doublures, Mirage obscur et les limites du cavalier, sa dernière en date.

Cette allusion au cavalier est poétique, dans l’imaginaire collectif, le cavalier chevauche, galope.

Elle révèle également de l’instabilité nichée dans les faiblesses humaines. Et c’est cette instabilité qui intéresse particulièrement Pierrick NAUD. Il y a une forme d’opposition dans ses travaux, entre la disparition et la présence, qui constitue un ensemble énergique et énigmatique. Ici, l’artiste pousse le procédé de disparition à l’extrême.

Il entre dans le détail, en témoigne les drapés et les visages. Puis, sous un gommage expressif, fait disparaitre une partie du dessin.

Ce jeu de gommage lui permet d’arriver à la frontière du visible ouverte à l’interprétation.

Alexia Lanta Maestrati