Les repas ou dégustations en lumière rouge, 2003-2013

Laurent Moriceau

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Laurent Moriceau, «Les repas en lumière rouge», 2004, Pour les oiseaux, Frac des Pays de la Loire, Carquefou, photographie : Laurent Moriceau
Laurent Moriceau, «Repas en lumière rouge chez Françoise», photographie : Laurent Moriceau
Laurent Moriceau, «Dégustation en lumière rouge», 2013, 30/15, Lavitrine, Limoges, photographie : Laurent Moriceau
Laurent Moriceau, «Dégustation en lumière rouge», 2013, 30/15, Lavitrine, Limoges, photographie : Laurent Moriceau
Laurent Moriceau, «Dégustation en lumière rouge», 2013, 30/15, La vitrine, Limoges, photographie : Laurent Moriceau
Laurent Moriceau, «Dégustation en lumière rouge», 2013, 30/15, Lavitrine, Limoges, photographie : Laurent Moriceau
Laurent Moriceau, «Dégustation en lumière rouge», 2013, 30/15, La vitrine, Limoges, photographie : Laurent Moriceau
Laurent Moriceau, «Repas en lumière rouge», 2003, Galerie Chantier Boîte Noire, Montpellier, photographie : Laurent Moriceau
Laurent Moriceau, «Repas en lumière rouge», 2004, Banos de luz roja, Musée Marco, Monterrey, Mexique, photographie : Laurent Moriceau
Laurent Moriceau, «Repas en lumière rouge», 2004, Banos de luz roja, Musée Marco, Monterrey, Mexique, photographie : Laurent Moriceau

Les repas ou dégustations en lumière rouge, 2003-2013

Laurent Moriceau interviewé par Frédéric Emprou (extrait)

Réalisé à l’occasion de l’exposition “Pour les oiseaux“ Frac des Pays de la Loire, Carquefou, 2004.

Quelle est l’origine du repas en lumière rouge ? De quelle manière celui-ci s’inscrit-il dans le projet global des Perméables ?

Ces repas ou dégustations sont issus de mes nombreuses expériences d’ateliers en lumière rouge pour concevoir et fabriquer les Perméables. Ils résultent de l’observation des effets surprenants de cette lumière sur notre comportement alimentaire : celle-ci abolit les autres couleurs et nous constatons que si nous ne pouvons pas identifier les couleurs originales d’un aliment et que nous n’en reconnaissons pas non plus la forme visuelle, alors notre sensation du goût est significativement troublée, dérangée. L’absence de reconnaissance préalable par l’œil surprend et déroute le sens gustatif. Déjeuner, dîner en lumière rouge nous révèlent la part déterminante de la vue dans ce rapport sensible. D’autre part, la lumière rouge diffuse une sensation relaxante chez ses visiteurs et instaure une convivialité singulière. Il s’agit à la fois d’une aventure de convivialité particulière et d’une aventure gustative.