“Jetons-nous dans les buissons ! Ceux du bout de notre jardin, du coin de la rue, ou de nos terrains en friche, faute de mieux. Sortons pour un petit temps de nos réserves
domestiques et, le nez planté dans les feuillages, camouflons-nous pour plaisanter, au début. Sur un malentendu, au moment où on se trouve vraiment bête, quelque chose de cette altérité du vivant pourrait finir par résonner dans nos consciences. On se sentirait un peu champignon, au milieu de tout ce vert proliférant qui sent bon le béton frais et l’huile de lin. Bien terré·e·s là-dessous, étouffé·e·s presque, ce serait là le point de départ ?”
“Un point aveugle” pose que ce point de départ se situe dans la prolifération du végétal et l’ensauvagement du regard qu’il amène. En all-over, il est question de la condition anamorphique de la peinture, ou le foisonnement en surface ne contrevient pas au le surgissement d’une profondeur.


