Artistes
Céleste Richard Zimmermann : née en 1993 à Mulhouse, vit et travaille à Nantes.
Wheels in motion, 2024CAC Zoo, Nantes
Expositions personnelles
2024
- «Ashes to stitches», CAC Zoo - Nantes
2023
- «Tout brûler tout semer», Le Carré - Centre d'art Scène Nationale - Château Gontier
- «Lost dog united», Budapest Gallery - Hongrie
2022
- «Blue Screen Of Death», Blockhaus DY10 - Nantes
2021
- «CAVE CANEM», Galerie RDV - Nantes
2019
- «MAKE CORN BLUE AGAIN», Galerie RDV - Nantes
Résidences
2025
- «(à venir) Résidence à la Rochelle - Fond de dotation Chessé - Encore»
2024
- « Résidence à Lille - territoire de recherche à Mons en Baroeul - RAU #9 Groupe A coopérative culturelle et Ville Renouvelée»
2023
- «Résidence à Récife au Brésil en partenariat avec la Galerie Paradise, l’Oficina Francisco Brennand, l’Institut Francais, Le Consulat de France au Brésil et le MAMAM»
- « Résidence à Budapest en partenariat avec le Centre Européen d’Action Artistique Contemporaines à Strasbourg et la Budapest Galeria à Budapest en Hongrie»
2021
- « Lauréate de la résidence de création « Les Factotum » à Cellule B - Nantes»
Bourses, prix, aides
2020
- Lauréate du Prix des Art Visuels de la ville de Nantes
Collections publiques, acquisitions
2024
- Acquisition de deux oeuvres - FRAC Poitou Charentes
2020
- Acquisition de deux oeuvres - Artothéque de Nantes
Commandes, 1% artistiques
2025
- " Les semeurs " - oeuvre pérenne dans l'espace public - parvis du théâtre Marais - Challans
2023
- "Shroomhenge" - oeuvre pérénne à Scroll Galerie - Nantes
Écoles, formations
2017
- DNSEP - Beaux Arts de Nantes
Extrait de la rubrique « guest » de la revue 02 n°108
« Aborder les preoccupations de Céleste Richard-Zimmermann nous plonge
dans un millefeuille dont l’épaisseur sémantique s’étend au fur et mesure que nous questionnons ses oeuvres. Sont convoqués pêle-mêle, la mémoire collective, le social. le politique dans un symbolisme qui s’immisce tant dans l’iconographie que dans la plastique, aux sources de cultures et d’époques hétérogènes. Comme d’autres artistes de sa génération, elle aime recourir au narratif, à la fiction, à l’anecdote, aux faits divers, pour créer des oeuvres imprégnées du chaos propre à notre époque. »
Philippe Szechter
« Céleste Richard-Zimmermann brasse des anecdotes historiques, des faits d’art ou divers pour constituer des fables tragi-comiques, tel un miroir grinçant de nos sociétés contemporaines.
Pour cela, elle mobilise le vocabulaire de la fête, des kermesses ou des barbecues, et fait des
cochons, des chiens ou des rats, les personnages principaux de mini-mondes détraqués.
Le foisonnement de détails, à l’image des compositions fourmillantes de Pieter Breughel, dresse des tableaux carnavalesques qui inversent l’ordre du monde pour mieux le remettre à l’endroit.
Ainsi s’immerge-t-elle au sein d’une milice bénévole, soucieuse de purifier les rues new-yorkaises
de la vermine. Pratiquant la chasse à courre, la brigade urbaine traque en réalité les rats de la ville, escortés de leur caniche d’appartement.
Dans les univers grouillants de l’artiste, des mangeoires à bétail se transforment en cabine de
bronzage si ce n’est en cercueil ou vaisseau galactique ; des gladiateurs endossent les armures de CRS et luttent contre des chiens enragés.
Inspirés de frises antiques ou de colonnes commémoratives, ses bas-reliefs taillés selon les
techniques du decorum content la gloire et la décadence d’une comédie humaine, incarnée par une foule, une meute, voire une émeute. De sorte que ces scènes épiques en polystyrène ravivent l’idée d’une fête tournant à la révolte, et inversement. »
Marion Zilio - 2022