L’air, 2014

Delphine Deshayes

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Delphine Deshayes, «L’air», 2014, photographie : droits réservés
Delphine Deshayes, «L’air», 2014, photographie : droits réservés
Delphine Deshayes, «L’air», 2014, photographie : droits réservés
Delphine Deshayes, «L’air», 2014, photographie : droits réservés

L’air, 2014

Galerie Robespierre Grande-Synthe

Série de gaufrages encollés sur bois, ensemble de 2,75x5,20m

J’ai cherché à représenter les particules fines et les gazs polluants (dioxyde de soufre, méthane, dioxines…), présents mais que l’on ne voit pas à l’oeil nu. On pourrait y voir comme une accumulation de filtres ou de collecteurs de particules. Les subdivisions de panneaux font penser aux subdivisions pulmonaires. La blancheur de loin, laisse à penser qu’il n’y a rien sur les panneaux. En s’approchant on peut y voir une multitude de petits ronds, d’un même diamètre. Le papier a été marqué par des pastilles, les ronds apparaissent en relief et la lumière vient les révéler. Ces ronds sont en suspension. Mais aussi on pourrait y voir comme une surface immaculée, vierge, propre. Avec cette représentation par le blanc, j’ai la volonté d’évoquer un potentiel danger invisible. Ceci fait écho à l’information scientifique : « nous possédons 80 m2 de surface alvéolaire dans chacun de nos poumons ». Ici il s’agit de l’atmosphère qui nous enveloppe.