Le (presque) homonyme, 2023

Grégory Valton

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Grégory Valton, «Le (presque) homonyme», 2023, photographie : droits réservés
Grégory Valton, «Le (presque) homonyme», 2023, photographie : droits réservés
Grégory Valton, «Le (presque) homonyme», 2023, photographie : droits réservés
Grégory Valton, «Le (presque) homonyme», 2023, photographie : droits réservés
Grégory Valton, «Le (presque) homonyme», 2023, photographie : droits réservés
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Grégory Valton, «Le (presque) homonyme», 2023, photographie : droits réservés
Grégory Valton, «Le (presque) homonyme», 2023, photographie : droits réservés

Le (presque) homonyme, 2023

Mon unique (et presque) homonyme Grégory Walton habite dans ma ville. Après avoir tenté de l’appeler à plusieurs reprises, je décide d’aller le voir. C’est le lundi 18 décembre que je pars à 10 heures précise du 7 avenue B. jusqu’au 19bis rue Léon J., distante de 2,7 km soit 39 minutes de marche. Arrivé au lieu-dit, je trouve l’interphone. Je sonne et une personne me répond. Un chien aboie derrière lui. Je lui explique mon projet, cette coïncidence folle, et lui demande s’il veut bien faire une photo avec moi. Je pense qu’il ne perçoit pas l’enjeu philosophique de ma demande et refuse. La porte de l’immeuble par hasard est ouverte. Je trouve son nom sur la boîte aux lettres et le numéro de son appartement. Je photographie sa porte située au rez-de-chaussée en face de l’entrée de l’immeuble. Je me demande s’il m’observe par le judas. Au fond, il doit être curieux de voir à quoi ressemble son (presque) homonyme.