Peintures, 1996-1999

Livia Deville

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Livia Deville, «Reflets / Les portes», 1996-97, photographie : Hyde Jacqueline
Livia Deville, «Reflets 1 Carré d'art», 1996
Livia Deville, «Reflets2 Carré d'art», 1999
Livia Deville, «Reflets1 EHESS», 1998
Livia Deville, «Reflets2 EHESS», 1998
Livia Deville, «Reflets pigeons», 1998
Livia Deville, «Reflets Fondation Cartier», 1996-1997
Livia Deville, «Reflets marche turque», 1998
Livia Deville, «Reflets intérieurs», 1997
Livia Deville, «Couple et figure 1», 1997_1999
Livia Deville, «Couple et figure 2», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 3», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 4», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 5», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 6», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 7», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 8», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 9», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 10», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 11», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 12», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 13», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 14», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 15», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 16», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 17», 1997-1999
Livia Deville, «Couple et figure 18», 1997-1999

Peintures, 1996-1999

Plus que le réel, ce qui intéresse Livia Deville, c’est l’image du réel. Son modèle, qu’il soit visage ou paysage urbain, est appréhendé au moyen de superpositions, reflets, jeux de miroirs. Ses tableaux sont peints d’après des photocopies agrandies de photographies. Cette procédure de distanciation du référent permet à la peintre de ne plus s’attacher qu’aux masses colorées, aux lignes, aux formes. L’image est vue pour elle-même et non pour ce qu’elle représente. Le triptyque « les portes » propose un agencement de plans complexes, accentué par la structure ternaire. Chacun des volets s’organise autour d’une ligne verticale noire qui répond à l’espace intermédiaire les séparant. Scandant la surface, ces verticales fixent l’image, l’arriment au premier plan et permettent aux transparences, aux reflets de se déployer. Le tableau s’élabore sur un brouillage de l’image, un aplatissement. Les différents plans ramenés à la surface se fondent en un seul. Celui du tableau. Sans quitter le réalisme, la figuration, Livia Deville poursuit l’interrogation moderniste de la surface.

Franck Lamy, critique et curateur /catalogue Projet cône sud (Frac île de France), 2004-2005

 

Couple et figure 1997-1999

Série de photographies prises de 1997 à 1999 ayant pour fil conducteur l’idée de couples, de figures superposées, ce que le LUBITEL permet de réaliser concrètement puisqu’il est possible de prendre plusieurs vues sur un seul négatif. Temps et Espaces multiples qui composent par rencontres hasard une nouvelle nature photographique. L.D. 2004