Point de bascule, 2021

Caroline Molusson

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Caroline Molusson, «Point de bascule», 2021, photographie : Galerie RDV
Caroline Molusson, «Point de bascule», 2021, photographie : Galerie RDV
Caroline Molusson, «Point de bascule», 2021, photographie : Galerie RDV
Caroline Molusson, «Point de bascule», 2021, photographie : Galerie RDV
Caroline Molusson, «Point de bascule», 2021, photographie : Galerie RDV

Point de bascule, 2021

Galerie RDV Nantes

A travers mes installations je cherche à faire bouger l’espace et faire ressentir ce que je perçois quand je danse. Ici comme un danseur, le spectateur bouge avec la sculpture, fait bouger la sculpture, fait corps avec la sculpture. Le sol se dérobe sous ses pieds et les repères habituels sont perturbés. La sculpture se transforme par l’interaction avec le spectateur.

Comme un enfant qui apprend à marcher la recherche de l’équilibre est à réexpérimenter. L’installation se présente comme un terrain de jeu à pratiquer. Le spectateur devient attentif au presque rien. Je cherche à partager des sensations ressenties et les mettre en forme, trouver un rythme et une énergie. La pratique de la danse, du trapèze et de la corde lisse me permet d’ouvrir le champ des questions, de révéler la présence du vide et la mise en danger perpétuelle de notre propre corps dans ses gestes les plus courants. Perdre ses points d’appui, ses points de repères, les recréer, être à l’écoute de ce réajustement incessant me permet de créer des œuvres qui troublent la perception. Je tente, à travers mes œuvres, de transformer l’espace et la perception qu’on en a.
Pour cela j’utilise aussi mon propre corps comme medium et outil d’expérimentations, pour à la fois produire des œuvres comme des performances et expérimenter des espaces. Mon objectif est de faire traverser des émotions au spectateur