Portail, 2024

Guillaume Jezy

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Guillaume Jezy, «Portail», 2024, wood, cardboard, mirror, Het Unieke Universum, Stadsmuseum 't Schippershof, Menen (BE), photographie : Guillaume Jezy
Guillaume Jezy, «Portail», 2024, wood, cardboard, mirror, Het Unieke Universum, Stadsmuseum 't Schippershof, Menen (BE), photographie : Guillaume Jezy
Guillaume Jezy, «Portail», 2024, wood, cardboard, mirror, Het Unieke Universum, Stadsmuseum 't Schippershof, Menen (BE), photographie : Guillaume Jezy
Guillaume Jezy, «Portail», 2024, wood, cardboard, mirror, Het Unieke Universum, Stadsmuseum 't Schippershof, Menen (BE), photographie : Guillaume Jezy
Guillaume Jezy, «Portail», 2024, wood, cardboard, mirror, Het Unieke Universum, Stadsmuseum 't Schippershof, Menen (BE), photographie : Guillaume Jezy
Guillaume Jezy, «Portail», 2024, wood, cardboard, mirror, Het Unieke Universum, Stadsmuseum 't Schippershof, Menen (BE), photographie : Guillaume Jezy

Portail, 2024

bois, carton, miroir 220 × 200 × 200 cm Stadsmuseum 't Schippershof Menen (BE) Het Unieke Universum / L'Univers Unique commissionership Chiel Vandenberghe, Benoit Villain et Henk Delabie (Cultuurcentrum de Steiger en partenariat avec le LaM et Bastion 10)

La sculpture se compose de trois éléments : un miroir dans les proportions d’une porte, un relief en bois brut qui semble en sortir et un ensemble de constructions en carton blanc qui s’intègre au relief tout en semblant, lui aussi, provenir du même endroit.

Cette œuvre est intégrée à la recherche formelle que l’artiste nomme de façon générique “architectures solitaires“. Dans ce travail, il développe par le dessin et en volume des folies mixant ruines et éléments de chantier qui semblent se générer elles-mêmes. Les formes se complexifient ensuite dans l’espace jusqu’à ouvrir une porte énigmatique qui les fige. Dans les dessins, une masse rappelant la fumée s’en libère, de la même façon que les différents blocs se déploient ici.

Pour « L’Univers Unique », l’idée est de proposer une forme ambivalente entre architecture et mobilier qui circulerait entre l’espace d’exposition et son reflet. Comme exploré dans d’autres installations, le miroir devient une porte et sa surface un seuil où se rencontrent environnement, regardeur·euse·s et « choses » étranges. Ville miniature qui ruisselle ou végétation pionnière représentée par des formes géométriques, l’enjeu est de donner à cette créature la définition capable de nous faire basculer dans l’univers des illusions.