Suaires

Thierry Froger

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Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
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Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
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Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Suaires», photographie : droits réservés

Suaires

” Depuis ses premiers travaux, Thierry Froger déroule des images : il les plie, les démultiplie, les ralentit, en monte des séquences de répétition ou de retour. De l’image du linge étendu dans un grenier, tenu en main comme une autre Véronique, tirée du film de Dreyer (Le Maître du logis) jusqu’à ces images qui semblent tirer aujourd’hui leur vie du feu qui devrait les consumer, ce doit être à une opération d’alchimie que se livre cet artiste. Non à une expérimentation. Il faut pour suivre dans leur résistance et leur ténuité, dans le déploiement de leur vie éphémère, les avatars d’images, un peu plus qu’un esprit d’expérimentateur ; ou bien, dans l’idée d’expérimentation, un force et un acharnement de rêveur. ”

Jean Louis Schefer

” Tout le travail de Thierry Froger, en effet, fonctionne sur la dialectique apparition/disparition. Le Suaire présentait une surface qui pouvait se lire à la fois comme apparition, écran et disparition, un quasi-désir de Véronique (mais aussi la lessive des images fondatrices). ”

Jean-Marc Huitorel

” Le suaire, œuvre référentielle pour l’artiste, où une lavandière sort un linge de l’eau et l’y replonge en boucle, pointe symboliquement ses préoccupations autour de la notion d’écran, comme délimitation d’une surface blanche à « empreindre et souiller ». Entre cadre et cache, l’écran coupe la scène tout en l’ouvrant et nous laissant imaginer ses prolongements »

Marie-Céline Duluc