Cendres, 2001

Siegfried Bréger

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Siegfried Bréger, «Cendres», 2001, photographie : droits réservés
Siegfried Bréger, «Cendres», 2001, photographie : droits réservés
Siegfried Bréger, «Cendres», 2001, photographie : droits réservés
Siegfried Bréger, «Cendres», 2001, photographie : droits réservés
Siegfried Bréger, «Cendres», 2001, photographie : droits réservés
Siegfried Bréger, «Cendres», 2001, photographie : droits réservés
Siegfried Bréger, «Cendres», 2001, photographie : droits réservés
Siegfried Bréger, «Cendres», 2001, photographie : droits réservés
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Siegfried Bréger, «Cendres», 2001, photographie : droits réservés
Siegfried Bréger, «Cendres», 2001, photographie : droits réservés

Cendres, 2001

Film 16 mm / 29 min

Un film en 16 MM mono sans acteur mais avec de grands hommes.
[Léonide Lédianoï/Andréï Biély]
[Le prince Nicolaïevitch Muichkine/Fiodor Dostoïevski]
[Jan Hus/Jan Hus]

1909-1915 fut une période d’exaltation et d’extases où Biély se crut habité par le christ et source de lumière. Une fois revenu à son état normal, Biély (1880-1934) rédige une « lettre autobiographique » où il expose sa vie selon la grille de lecture de l’eurythmie sténérienne, c’est à dire des rythmes internes à sa vie, essentiellement septennaux. C’est à partir des schémas conçus par Biély que s’élabore le scénario de Cendres. »

Ce film est une évocation de la vie et de l’oeuvre d’Andréï Biely au travers des lieux (Dornach, Prague, Bâle) qu’il a traversé durant l’écriture de son journal « Carnets d’un Toqué » pendant les années 1909-1915.

Texte :

« […] et elle a brûlé mon corps ; et mon corps s’est embrasé ; il est devenu la brillante torche des passions les plus viles ; et puis il s’est consumé ; à l’endroit où l’homme avait vécu, il n’est resté qu’une pincée de cendres froides; le vent a soufflé : la cendre s’est envolée, s’est dispersée dans l’air. L’homme n’est plus. »
Extrait : « Carnets d’un toqué » d’ Andréï Biély