Les maisons Becher, 2018

Manuia Faucon

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Manuia Faucon, «Les maisons Becher», 2018, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les maisons Becher», 2018, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les maisons Becher», 2018, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les maisons Becher», 2018, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les maisons Becher», 2018, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les maisons Becher», 2018, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les maisons Becher», 2018, photographie : droits réservés
Manuia Faucon, «Les maisons Becher», 2018, photographie : droits réservés

Les maisons Becher, 2018

encre de chine sur papier

Série de 8 lavis sur papier

Issus de photo-montages construits à partir de la série des châteaux d’eau du couple photographe Berndt et Hilla Becher, ces lavis partent d’une volonté de représenter une architecture imaginaire en gardant un point de vue neutre, et de faire ainsi un constat objectif de formes engendrées par une fonctionnalité sous-jacente supposée.
J’assemble ici des images de maisons piochées dans un répertoire très quotidien, avec des images dont le statut d’oeuvre parle déjà d’un constat post industriel. Cela me permet de jouer sur des registres différents et de créer un univers oscillant entre blague potache et archives rétro-futuristes un peu plus inquiétantes car en écho aux problématiques du monde d’aujourd’hui.
Tout en m’attachant aux motifs, au rendu des matériaux et à la représentation des volumes, je laisse volontairement apparents les absurdités structurelles, les non-sens géométriques et les fausses perspectives afin de mettre en lumière la construction de l‘image que je donne à voir.
je tente à travers ma pratique du lavis de me ré-approprier, de manière subjective donc, cet épisode de l’histoire de l’art que représente la photographie objective allemande en la décalant vers la fiction et vers un rapport plus personnel à l’architecture et à la peinture.