L’oreille d’or, 2015

Aurélia Nardini

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Aurélia Nardini, «L’oreille d’or», 2015, photographie : droits réservés
Aurélia Nardini, «L’oreille d’or», 2015, photographie : droits réservés
Aurélia Nardini, «L’oreille d’or», 2015, photographie : droits réservés
Aurélia Nardini, «L’oreille d’or», 2015, photographie : droits réservés
Aurélia Nardini, «L’oreille d’or», 2015, photographie : droits réservés
Aurélia Nardini, «L’oreille d’or», 2015, photographie : droits réservés
Aurélia Nardini, «L’oreille d’or», 2015, photographie : droits réservés
Aurélia Nardini, «L’oreille d’or», 2015, photographie : droits réservés
Aurélia Nardini, «L’oreille d’or», 2015, photographie : droits réservés

L’oreille d’or, 2015

Ekluz Paris

L’oreille d’or est un projet sonore protéiforme, à la fois radiophonique, électro-acoustique et installation interactive. Ces différentes créations sonores sont réunies au sein d’une installation interactive réalisée en collaboration avec la designeuse Claire Eliot et le développeur Manuel Deneu.

Dans une salle plongée dans la pénombre, un sous-marin miniature est posé sur une table découpée en forme de cartographie marine. Au-dessus, deux casques invitent le visiteur à s’en saisir. Lorsque celui-ci déplace le sous-marin dans l’un des emplacements prévus à cet effet, il déclenche une séquence sonore, accompagnée d’une animation lumineuse apparaissant à travers la table.

Dans un sous-marin nucléaire d’attaque, l’arme la plus puissante est celle de l’ouïe. Sous les mers a lieu une véritable guerre acoustique menée par ceux qu’on appelle les oreilles d’or .
À bord du navire, la présence de l’oreille d’or est cruciale pour identifier toutes les menaces alentours. Possédant une ouïe extrêmement fine due à un entraînement intensif régulier, il est capable d’identifier un navire, la direction et la vitesse qu’il prend, rien qu’en l’écoutant.

Jean à été oreille d’or pendant vingt ans à bord de sous-marins français. Le casque vissé sur les oreilles, il se retrouve à nouveau plongé dans la situation d’écoute qu’il a connu en mer. Il tente de reconnaître les sons, puis de nous les décrire. Bien sûr, beaucoup de temps a passé : malgré tout sa mémoire reste vive et son oreille aiguisée.

Pour dresser ce portrait, Aurélia Nardini a créé des micro-compositions, sortes de chimères sonores, qui plongent l’auditeur dans un périple sous-marin fantasmé.

Le projet a vu le jour grâce au soutien d’ArteRadio, de la SCAM ainsi que de MCD.

PRESSE

« Le récit est passionnant et fascinant. (…) On se laisse volontiers embarquer et flotter dans cet univers qui n’a rien d’anxyogène. »
LE MONDE – Octobre 2015

« Le résultat est captivant, parfois hypnotique, puisque se succèdent le bruit caractéristique du sous marin qui s’enfonce dans les flots, le vrombrissement d’un volcan sous-marin en éruption, les craquements d’un iceberg à la dérive, la respiration d’une baleine bleue et également les sons confinés perçus par les hommes embarqués de longues semaines sans voir le ciel. »
TELERAMA – TTT – Octobre 2015