MCNN, 2007

Vincent Mauger

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Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «MCNN», 2007, photographie : Vincent Mauger

MCNN, 2007

Maison de la Culture de Nevers Agglomération Nevers commissariat Etienne Taburet

Après trois semaine à Nevers, Vincent Mauger nous propose un travail avec l’espace d’exposition de la maison de la culture. Non pas un travail dans cet espace mais avec l’espace, car c’est là le médium nécessaire aux productions de l’œuvre de Vincent Mauger.
Pour commencer, il y eut un dessin pour le carton de l’exposition, puis des dessins et dans ce dessein, un trouble. Entre la possibilité de matérialisation d’un espace redessiné et l’impossibilité de le mettre en œuvre, il a su créer ici une oeuvre. Une œuvre où le ludique côtoie le monumental où l’architecture, la sculpture, l’installation se confondent. Peu importe, pourvu qu’il y ait du doute, un espace ouvert entre une matérialité concrète et une projection virtuelle.

Vincent Mauger nous propose donc une sculpture qui n’est pas une concrétisation de ces dessins mais un projet singulier qui peut les compléter et les interroger. Les lignes de couleurs assemblées créent un autre plan, l’espace d’exposition se relève soudain et surgit devant nous, accentué par les couleurs vives des sangles et par la légèreté fondée.
Comme dans la vidéo visible au début de l’exposition, l’espace est mis en doute par le soutien de la chimie ou des tensions que l’artiste a su tisser. Le travail ainsi présenté se révèle effervescent pour ouvrir notre regard sur l’espace, en douter et l’habiter.

Étienne Taburet