Mues

Thierry Froger

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Thierry Froger, «Mues», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Mues», photographie : droits réservés
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Thierry Froger, «Mues», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Mues», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Mues», photographie : droits réservés
Thierry Froger, «Mues», photographie : droits réservés
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Thierry Froger, «Mues», photographie : droits réservés
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Mues

 » À travers ce jeu « projectionnel » de la Mue, où le visiteur voit l’enveloppe de son corps couvert de tissus blancs recevoir l’empreinte lumineuse de nudités photographiées, Froger souligne les enjeux primitifs du transport de l’image cinématographique dont un objet-écran immaculé (ou non) intercepte (ou non) le rayon et soulève le « paradoxe de l’écran dans sa double fonction d’indifférence et de nécessité dans le processus de projection : les images sont irréductiblement étrangères aux surfaces qui interceptent le faisceau mais ce sont pourtant ces surfaces qui les incarnent ». Parallèlement se montre l’extrême vulnérabilité du dispositif cinématographique dont il suffit de couper le faisceau du projecteur pour que toute forme s’évanouisse. Installé dans l’indéterminé de son apparition, l’espace transformé de Mue s’ouvre sur l’expérience sensible des paradoxes du surgissement des images et de leur évanouissement qui travaillent le cinématographe dans la fragilité de son intensité.  »

Mariette Bouillet