Pixselfies, 2021

Isabelle Dehay

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Isabelle Dehay, «Portrait numérique de Louis, détail», 2020, impression digigraphique, 100x100 cm, photographie : © Isabelle Dehay
Isabelle Dehay, «portraits numériques», 2018, photographie : © Isabelle Dehay
Isabelle Dehay, «Portrait dpi», 2021, digigraphie sur papier velvet 310g, 70x70cm, photographie : © Isabelle Dehay
Isabelle Dehay, «Portrait dpi», 2021, digigraphie sur papier velvet 310g, 70x70cm, photographie : © Isabelle Dehay
Isabelle Dehay, «Portrait dpi», 2021, digigraphie sur papier velvet 310g, 70x70cm, photographie : © Isabelle Dehay
Isabelle Dehay, «Portrait dpi», 2021, digigraphie sur papier velvet 310g, 70x70cm, photographie : © Isabelle Dehay
Isabelle Dehay, «portraits numériques», 2021, tirages digigraphiques sur papier velvet 310g, 70 x 70cm, édition Eric Linard.
Isabelle Dehay, «portraits numériques», 2021, tirages digigraphiques sur papier velvet 310g, 70 x 70cm, édition Eric Linard.
Isabelle Dehay, «portraits numériques», 2021, tirages digigraphiques sur papier velvet 310g, 70 x 70cm, édition Eric Linard.
Isabelle Dehay, «Portrait numérique», impression numérique, collage à Clisson, espace publique, Bas les masques, 2020, photographie : droits réservés

Pixselfies, 2021

Hôtel Burrhus, Vaison la Romaine / Valaurie

Récemment, l’expérience collective de confinement nous a mis face à l’immobilité.

Le travail sur la persistance dans ces portraits interroge les modifications de notre corps face à la multiplication des flux, des ondes, face à l’accélération du monde. Lors de l’événement Supervues à Vaison-La-Romaine en décembre 2018, le spectateur est invité à réaliser son portrait, face à la caméra, en se confrontant à cette expérience où une information captée, traitée et restituée en direct vient modifier notre réalité immédiate.

L’algorithme conçu par l’artiste permet d’analyser chaque image de la captation vidéo en flux continu. Selon certains critères comme la vitesse, la couleur, les points communs entre les images, certains pixels seront conservés, d’autres oubliés. Dans la lignée des artistes fascinés, depuis la naissance de la photographie et du cinéma, par les images soumises aux temps de pause, ces « Pixels Paintings » deviennent un concentré de temps cinématographique réorganisé, dont l’historique crée l’épaisseur de l’image.

À l’heure de l’intelligence artificielle et de la reconnaissance faciale, l’œuvre interroge ce qui perdure de la figure humaine dans la durée d’une mémoire. La série révèle l’interprétation, les accidents ou les détournements d’informations possibles dans l’organisation et le traitement de l’information en continu.

Série de 18 portraits. Programmation numérique max Msp-Jitter.

Digigraphies sur papier Velvet 310g, 18 estampes 70×70 cm et 4 estampes 100×100 cm. Édition limitée à 7 exemplaires encadrés.

Partenariat avec la Maison de la Tour à Valaurie et les ateliers Éric Linard Édition.