Pour la nuit

Zhu Hong

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Zhu Hong, «Pour la nuit», photographie : droits réservés
Zhu Hong, «Pour la nuit», photographie : droits réservés
Zhu Hong, «Pour la nuit», photographie : droits réservés
Zhu Hong, «Pour la nuit», photographie : droits réservés
Zhu Hong, «Pour la nuit», photographie : droits réservés
Zhu Hong, «Arbre I», 2014, crayon sur plaque de zinc, 20x20 cm, photographie : Z.H.
zhu hong, «Main», 2014, crayon sur plaque de zinc, 15x20 cm, photographie : Z.H.
zhu hong, «Coulée continue», 2014, crayon sur plaque de zinc, 30x40 cm, photographie : Z.H.

Pour la nuit

Série de 25 dessins, 2014-2015, crayon sur plaque de zinc

La plaque de zinc est, à l’origine, un support intermédiaire du travail, comme la plaque du graveur. Elle n’est pas un support « habituel » de dessin de par son aspect réfléchissant. La mine de plomb, quant à elle, est la substance du dessin, elle est également une matière qui réfléchit la lumière. L’union de ces deux matières crée un trouble visuel. Notre propre reflet ou celui de notre environnement entreront en contact avec l’image dessinée. Ces plaques de dessin font ainsi référence à la première plaque de photographie (daguerréotype). Découvrant au fur et à mesure que ces dessins sont plus lisibles avec une lumière faible, Zhu Hong intitule la série Pour la nuit.

La lecture et la compréhension de l’image demandent d’un temps d’observation long. Selon le point de vue, le dessin change son aspect. La reproduction de ces dessins sur plaque de métal leur fait perdre leur propriété réfléchissante, donne qu’une idée visuelle parmi les autres. Ces œuvres deviennent donc irreproductibles là ou l’œuvre d’art est entrée dans « l’époque de sa reproductibilité technique ».