Maison Jean Chevoleau, 2003

Vincent Mauger

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Vincent Mauger, «Maison Jean Chevoleau», 2003, photographie : VM et M.Tricoire
Vincent Mauger, «Maison Jean Chevoleau», 2003, photographie : VM et M.Tricoire
Vincent Mauger, «Maison Jean Chevoleau», 2003, photographie : VM et M.Tricoire
Vincent Mauger, «Maison Jean Chevoleau», 2003, photographie : VM et M.Tricoire
Vincent Mauger, «Maison Jean Chevoleau», 2003, photographie : VM et M.Tricoire
Vincent Mauger, «Maison Jean Chevoleau», 2003, photographie : VM et M.Tricoire
Vincent Mauger, «Maison Jean Chevoleau», 2003, photographie : VM et M.Tricoire
Vincent Mauger, «Maison Jean Chevoleau», 2003, photographie : VM et M.Tricoire

Maison Jean Chevoleau, 2003

Résidence Fontenay le Comte commissariat Stéphanie Barbon

Exposition de fin de résidence en compagnie des artistes Julia Palone et Joaquin Sanchez.

 

Texte extrait de « Partir d’un endroit où l’on n’arrive jamais. »par Emilie Renard

 

[…]Inventer un système clos.

Il s’agit en premier lieu pour Vincent Mauger d’inventer un espace autonome et d’y détourner les lois physiques primordiales qui régissent habituellement notre monde naturel. Notre appréhension ordinaire des données spatiales et temporelles nourrit une connaissance empirique de leur permanence, de la préservation de la matière et de quelques autres données simples de notre expérience quotidienne. Cette habitude prévoit aussi, de façon intuitive, un certain rythme à l’entropie naturelle et anticipe l’inéluctable dépérissement des corps jusqu’à leur dispersion dans l’univers. Contre toutes ces évidences, Vincent Mauger reconstitue des systèmes clos dont il maîtrise l’enchaînement des réactions physiques, sapant les bases d’une relation conventionnelle à l’espace et au temps.

Quatre œuvres, deux sculptures et deux vidéos, passent pour des tentatives de déstabilisation des repères physiques au moyen d’expériences élémentaires. Elles mettent en scène des objets ou des endroits familiers dont les lois physiques ordinaires sont sapées, les accidents de la matière extrêmement étirés, et où des phénomènes extraordinaires de disparition et d’apparition obéissent finalement à des procédés techniques extrêmement simples.[…]