Séries / installations : A – C – L, 2005-2006

Gisèle Bonin

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Gisèle Bonin, «Séries / installations : A – C – L», 2005-2006, photographie : droits réservés
Gisèle Bonin, «Séries / installations : A – C – L», 2005-2006, photographie : droits réservés
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Séries / installations : A – C – L, 2005-2006

Dessins : mine de plomb et cire sur papier découpés. Présentés en série: A 1-2 : 2 x 29 x 34 cm - 2006 / C 1-2-3 : 3 x 30x30 cm - 2005 / L : 24,5x28,5 - 2005

Dessins et formes, images et objets… : ambiguïtés

Le travail se déclinait au gré de variations d’association de ces deux mots : le dessin déformé, la  forme du dessin, le dessin comme forme ou comme image sur forme, la formation du dessin, la forme dessinée…Le dessin qui s’inscrit comme image sur un support est une forme portée par une autre forme. C’est traditionnellement ce support (souvent la feuille, la toile ou le mur) sur lequel prend place l’image dessinée, peinte ou photographiée, qui est l’objet.

Dans la série de chevelures découpées , le dessin semblait conditionner la forme de l’objet, alors que dans une perspective plus familière, le dessin s’inscrit comme forme/image dans une autre forme ( le « contenant »), qui est celle de la feuille, par exemple. En isolant chaque pièce dans l’espace de présentation et en choisissant dans mes dernières recherches et productions de ne pas distinguer clairement forme et sujet, je m’orientai vers une déstabilisation du regard par le questionnement :

– de l’origine (au sens de « provenance ») : la pièce vient-elle d’un travail de dessin ou d’un travail de découpage ?

– du statut : s’agit-il  d’une forme dessinée ou d’un dessin déformé ?

– du sens (la façon dont on voit et ressent une œuvre) : celui-ci  est-il produit par le cadre ou par l’image, ou par une trouble conjonction des deux ?