Bouches béantes qui hurlent, formes animales qui se meurent ou s’égarent dans un mouvement de panique. La pièce évoque la violence des déplacements, le déracinement et les traumatismes qui se répètent dans le chaos des corps suggérés. Le corps n’est plus qu’une enveloppe vide et meurtrie. Dans cette forme d’urgence viscérale, le temps persiste de façon inéluctable dans les strates visibles, nous rappelant à notre condition humaine partagée.
Fanette Baresch

Fanette Baresch, «Amputation», 2019, Installation évolutive, jambes de pantalons en jean découpés, cire et colorant , photographie : Droits réservés

Fanette Baresch, «Amputation», 2019, Installation évolutive, jambes de pantalons en jean découpés, cire et colorant , photographie : Droits réservés
Amputation, 2019
La Ville en Bois, Nantes