Barricade 2, 2019

Guillaume Jezy

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Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Barricade 2», 2013 et 2019, planches de bois de palettes, bois, Le Volume, Vern-sur-Seiche, photographie : Fanny Trichet
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Barricade 2», 2019, Le Volume, Vern-sur-Seiche, vue d'exposition (au premier plan : Suzanne Husky), photographie : Fanny Trichet
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Barricade 2», 2013 et 2019, planches de bois de palettes, bois, Le Volume, Vern-sur-Seiche, photographie : Fanny Trichet
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Barricade 2», 2013 et 2019, planches de bois de palettes, bois, Le Volume, Vern-sur-Seiche, photographie : Guillaume Jezy
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Barricade 2», 2013 et 2019, planches de bois de palettes, bois, Le Volume, Vern-sur-Seiche, photographie : Guillaume Jezy
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Barricade 2», 2013 et 2019, planches de bois de palettes, bois, Le Volume, Vern-sur-Seiche, photographie : Fanny Trichet
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Barricade 2», 2013 et 2019, planches de bois de palettes, bois, Le Volume, Vern-sur-Seiche, photographie : Guillaume Jezy
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Barricade 2», 2013 et 2019, planches de bois de palettes, bois, Le Volume, Vern-sur-Seiche, étape de construction, photographie : Guillaume Jezy

Barricade 2, 2019

200 × 300 × 680 cm centre culturel le Volume Vern-sur-Seiche présentée dans le cadre de l'exposition collective "La revanche des milieux", 22ème biennale d'art contemporain commissariat l'île d'en face

Jezy Knez (avec Jérémy Knez)

 

Texte de présentation de l’œuvre par L’île d’en face :

Barricade 2 est réalisée à partir d’un protocole que le duo d’artistes a déjà développé lors d’occurrences précédentes : les deux artistes s’enferment dans une structure filaire qu’ils recouvrent méthodiquement de planches de palettes en suivant un principe de tension. Ils viennent ensuite les décrocher une à une pour construire au centre une nouvelle forme semblable à celle d’une barricade. Cette installation à l’allure sculpturale interroge autant la barricade comme élément symbolique à l’encontre d’une autorité oppressive, qu’elle questionne sa dimension formelle, ses caractéristiques architecturales et physiques. In fine, cette installation incarne plus une frontière isolant deux territoires (auparavant occupés par les deux artistes) qu’un moyen de défense ou de protection. Œuvre mobile, répondant à de multiples contextes, Barricade 2 joue avec les distinctions établies entre espace public et espace privé, entre lutte et cohésion. La portée politique de cette construction est ici remise en question : enfermée dans cette cage parallélépipédique elle devient presque caduque et semble davantage mettre en exergue l’absurdité des tensions éprouvées par les deux artistes.