Chinoiserie, 2010

Jean-François Courtilat

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Jean-François Courtilat, «Chinoiserie», 2010, photographie : droits réservés
Jean-François Courtilat, «Chinoiserie», 2010, photographie : droits réservés
Jean-François Courtilat, «Chinoiserie», 2010, photographie : droits réservés
Jean-François Courtilat, «Chinoiserie», 2010, photographie : droits réservés
Jean-François Courtilat, «Chinoiserie», 2010, photographie : droits réservés
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Jean-François Courtilat, «Chinoiserie», 2010, photographie : droits réservés
Jean-François Courtilat, «Chinoiserie», 2010, photographie : droits réservés

Chinoiserie, 2010

Polystyrène et objets manufacturés. La borne, Place Saint-Pol Nogent-le-Rotrou

Une chinoiserie est un objet d’art dont l’esthétisme procède du courant orientaliste. Cette installation est réalisée à partir d’une petite maquette pour enfant achetée dans un magasin made in China. Par le changement d’échelle qui l’inscrit à la manière d’un décor de spectacle, cette sculpture est à la fois grandiloquente mais aussi fragile dans sa composition. La borne devient ainsi un aquarium réceptacle d’un étrange poisson, affublé d’objets colorés. Il reflète un goût pour un Orient rêvé mais aussi paradoxalement une critique de notre monde de consommation. Les premiers signes de cette forme d’art apparaissent au début du XVIIe siècle, dans le contexte artistique de pays tels que la Hollande et l’Angleterre, dont le commerce avec l’Orient est très développé. Le développement du commerce avec la chine aujourd’hui et c’est un euphémisme, m’amène à revisiter à ma manière ce courant artistique