L’Artère, le jardin des dessins, 2006

Fabrice Hyber

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Fabrice Hyber, «L’Artère, le jardin des dessins», 2006, photographie : droits réservés
Fabrice Hyber, «L’Artère, le jardin des dessins», 2006, photographie : droits réservés
Fabrice Hyber, «L’Artère, le jardin des dessins», 2006, photographie : droits réservés
Fabrice Hyber, «L’Artère, le jardin des dessins», 2006, photographie : droits réservés
Fabrice Hyber, «L’Artère, le jardin des dessins», 2006, photographie : droits réservés
Fabrice Hyber, «L’Artère, le jardin des dessins», 2006, photographie : droits réservés
Fabrice Hyber, «L’Artère, le jardin des dessins», 2006, photographie : droits réservés
Fabrice Hyber, «L’Artère, le jardin des dessins», 2006, photographie : droits réservés
Fabrice Hyber, «L’Artère, le jardin des dessins», 2006, photographie : droits réservés
Fabrice Hyber, «L’Artère, le jardin des dessins», 2006, photographie : droits réservés

L’Artère, le jardin des dessins, 2006

carreaux de céramique et dessins 1001 m² au sol Parc de la Villette Paris sur une invitation de l'association Sidaction

Paris, Parc de la Villette
Inauguration le 1er décembre 2006

Oeuvre imaginée et conçue par Fabrice Hyber à la demande de l’association Sidaction Inauguration du lieu de vie, de mémoire et de pédagogie sur le VIH / Sida Vendredi 1er décembre 2006 au Parc de la Villette Symbole de la lutte contre l’épidémie, L’Artère, oeuvre de Fabrice Hyber, sera inaugurée le vendredi 1er décembre 2006, journée mondiale de lutte contre le Sida, au Parc de la Villette.
C’est en 2001, année qui marqua le 20e anniversaire de l’apparition du Sida, que l’association Sidaction a demandé à des artistes d’imaginer un monument commémoratif et informatif sur le VIH. L’Artère, projet de Fabrice Hyber, a été retenu. L’Artère est un lieu en devenir. C’est à la fois un lieu de mémoire et de connaissance du Sida, un hommage à tous ceux qui ont lutté et qui luttent encore contre le virus mais aussi un espace d’information, de prévention et de sensibilisation. Gigantesque puzzle de 1001 m² au sol, l’oeuvre est composée de milliers de carreaux céramiques, qui sont le support de centaines de dessins originaux de l’artiste lié au corps et aux comportements. La forme globale de l’oeuvre, inspirée du logotype de l’association Sidaction, symbolise un ruban rouge dénoué. L’Artère se veut un geste pour dénouer de façon symbolique le noeud du ruban rouge, le noeud des tensions et passions nées autour du Sida.
Située dans le Parc de la Villette, un lieu populaire, touristique et familial de la capitale qui attire plus de 3 millions de visiteurs par an, L’Artère est également un outil pédagogique d’informations et de connaissances sur l’épidémie.
L’ensemble de l’oeuvre de Fabrice Hyber est conçu sous la forme d’un gigantesque rhizome qui se développe sur un principe d’échos. En procédant par accumulations, hybridations et mutations, l’artiste opère de constants glissements entre des domaines extrêmement divers. Chaque oeuvre n’est qu’une étape intermédiaire et évolutive de ce « work in progress » qui se répand comme une prolifération de la pensée, établissant des liens et des échanges qui donnent ensuite lieu à d’autres articulations.
La réalisation de L’Artère, assurée par Sidaction, est financée par le ministère de la culture et de la communication au titre de la commande publique, la Mairie de Paris et par des fonds privés distincts des dons des donateurs de l’association Sidaction. Fabrice Hyber a offert, dès le début du projet, à l’association Sidaction des oeuvres ainsi que l’ensemble des droits dérivés de l’Artère.
Aucun des dons adressés à Sidaction n’a servi à la réalisation de ce projet. Ce dernier a exclusivement mobilisé des fonds qui, sans cette oeuvre, n’auraient pas été attribués à la lutte contre le Sida, mais à d’autres projets culturels.