Mur des Éblouis, 2019

Jean-Baptiste Janisset

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Jean-Baptiste Janisset, «Mur des Éblouis», 2019, photographie : droits réservés
Jean-Baptiste Janisset, «Mur des Éblouis», 2019, photographie : droits réservés
Jean-Baptiste Janisset, «Mur des Éblouis», 2019, photographie : droits réservés
Jean-Baptiste Janisset, «Mur des Éblouis», 2019, photographie : droits réservés
Jean-Baptiste Janisset, «Mur des Éblouis», 2019, photographie : droits réservés
Jean-Baptiste Janisset, «Mur des Éblouis», 2019, photographie : droits réservés
Jean-Baptiste Janisset, «Mur des Éblouis», 2019, photographie : droits réservés

Mur des Éblouis, 2019

MRAC Occitanie Sérignan Group show : Les chemins du sud, une théorie du mineur, du 23 juin au 8 novembre 2019 commissariat Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani

La pratique de Jean-Baptiste Janisset consiste à mouler des sculptures et monuments votifs qu’il capte dans toutes les régions du monde, mais particulièrement dans celles du Sud, de l’Afrique à la Corse. Il n’épouse pas la grande Histoire de la statuaire comme Jean-Marie Appriou : il en devient le révélateur. il est en cela passeur – on l’appellerait peut-être chamane dans une autre région du globe – tout autant qu’archéologue tel qu’on l’entendait au XIXe siècle.
Son esthétique médiévale est augmentée par l’utilisation du plomb, matériau alchimique, imprévisible et riche d’imperfections à la fois. À l’instar des artistes de Pattern and Decoration, il part retrouver dans les cultures extra-occidentales (sénégalaises, japonaises…) des racines spirituelles qui lui permettent de visuellement transcender la rationalité occidentale.

Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani