Un Pin Douglas segmenté et évidé, installé en hauteur entre les deux troncs d'un arbre sur pied.
« En dégageant le réseau des fibres actives de l’aubier, contenu dans les derniers anneaux de croissance de l’arbre, le sculpteur Daniel Van de Velde met en exergue cette puissance vitale qui conduit les flux nourriciers de l’arbre. Résumé à sa quintessence, le tronc ainsi creusé met en lumière son vide qui le parcourt et la clarté qui soudain le pénètre. La sculpture enclot une luminescence diaphragmée par les divisions de son fût, tronçonné régulièrement, et crée par la précision de ses emplacements une appréhension contemporaine du paysage. »
Jacques Py, critique d’art, curator.