viendront de douces pluies, 2017

Guillaume Jezy

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Guillaume Jezy / Jezy Knez, «viendront de douces pluies», 2017, divers bois, miroirs, ampoules, câbles, photographie : Jérémy Knez
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «viendront de douces pluies», 2017, divers bois, miroirs, ampoules, câbles, photographie : Jérémy Knez
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «viendront de douces pluies», 2017, divers bois, miroirs, ampoules, câbles, photographie : Hugo Besikian
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «viendront de douces pluies», 2017, divers bois, miroirs, ampoules, câbles, photographie : Jérémy Knez
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «viendront de douces pluies», 2017, divers bois, miroirs, ampoules, câbles, photographie : Jérémy Knez
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «viendront de douces pluies», 2017, divers bois, miroirs, ampoules, câbles, photographie : Jérémy Knez
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «viendront de douces pluies», 2017, divers bois, miroirs, ampoules, câbles, photographie : Jérémy Knez
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «viendront de douces pluies», 2017, divers bois, miroirs, ampoules, câbles, photographie : Jérémy Knez

viendront de douces pluies, 2017

dimensions variables "la crèche" (Les Grands Voisins) Paris exposition personnelle

Jezy Knez (avec Jérémy Knez)

 

Installée dans la crèche de l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul de Paris, viendront de douces pluies est plongée dans l’obscurité et le silence. Pour y accéder, un sas confronte le visiteur à un premier espace sans lumière. La découverte de l’installation débute ainsi par une période d’accommodation de la vision qui permet de distinguer progressivement des touches de lumière disséminées se réfléchissant dans les parois vitrées du lieu, puis des silhouettes chevauchant des territoires de copeaux de bois (padouk d’Afrique) qui se perdent dans les zones sombres et les recoins. Rapidement, l’installation semble proposer deux perceptions d’elle-même possibles : une contamination effective du lieu par une matière contrastante provoquée ou stabilisée par des modules-tripodes organisés les uns par rapport aux autres, ou un parasitage de l’espace réel par un second convoquant des récits de science-fiction dans lesquels les modules-tripodes deviennent des intermédiaires, sortes de passeurs entre deux dimensions d’un même espace. Stylisé pour devenir des supports de projection, chaque module-tripode est à la fois objet activant des phénomènes lumineux qui pourraient s’imbriquer aux différents registres formels de l’installation, et architecture anthropomorphe, entre vaisseau intelligent et machine automatisée. Le statut polysémique de ces formes est prolongé par la présence de pyramides posées au centre de miroirs rappelant simultanément le corps des modules et la texture des territoires recouvrant le sol. viendront de douces pluies invite le visiteur à s’installer dans un espace à la fois instable et équilibré où les oppositions formelles nourrissent des univers dystopiques à s’approprier, aussi bien rassurants qu’effrayants.